lundi 28 novembre 2011

Au Japon, la chasse à la baleine profite de l'argent de la reconstruction

Au Japon, la chasse à la baleine profite de l'argent de la reconstruction


Source :


LEMONDE | 15.11.11 | 15h21 • Mis à jour le 16.11.11

TOKYO CORRESPONDANCE - Contestées, les activités japonaises de chasse à la baleine, officiellement présentées comme faisant partie d'un programme de recherche, suscitent de nouvelles critiques. De façon pour le moins inattendue, une partie du financement de la campagne 2011 dans l'Antarctique, dont la tenue a été confirmée le 4 octobre par le ministre de l'agriculture et des pêches, Michihiko Kano, sera assurée par des fonds prélevés sur le troisième budget supplémentaire consacré à la reconstruction des zones dévastées le 11 mars.

Pour établir le lien avec le séisme, le tsunami et la crise nucléaire, l'agence des pêches a rappelé qu'Ishinomaki, l'une des villes les plus touchées de la préfecture de Miyagi, est connue pour sa tradition ancienne de chasse baleinière. Elle abritait d'ailleurs un parc à thème sur cette activité, le Oshika Whale land, aujourd'hui détruit.

Fort de cet argument, l'agence a obtenu une enveloppe de 2,3 milliards de yens (21,2 millions d'euros). Or cet argent n'ira pas à la reconstruction d'installations, à l'achat de nouveaux bateaux, ni même au soutien des victimes. Il servira à "assurer la bonne exécution de la campagne 2011" qui doit débuter fin novembre ou début décembre et à "renforcer les moyens de lutte contre les opérations de harcèlement menées par les activistes hostiles à la chasse à la baleine". Plus précisément, l'enveloppe financera le déploiement de navires d'escorte des baleiniers. Car les campagnes annuelles dans l'Antarctique sont soumises à rudes pressions. L'organisation de protection des cétacés, Sea Shepherd mobilise chaque année plusieurs bateaux pour tenter de perturber l'activité des baleiniers. En février, Tokyo a été contraint de jeter l'éponge en suspendant la campagne pour raison de sécurité.

L'octroi de cette subvention a fait réagir les organisations de protection de l'environnement. Quatorze d'entre elles, dont Greenpeace Japan, ont adressé dès le 27 octobre une lettre ouverte aux autorités, les appelant à "consacrer cet argent aux victimes au lieu de le gaspiller dans une inutile mission de chasse baleinière". Le document, s'appuyant sur des chiffres officiels, précise que chaque campagne coûte environ 3 milliards de yens et se termine sur un déficit de 1,9 milliard de yens.

Moratoire international

L'annonce de la nouvelle campagne avait auparavant suscité le mécontentement de l'Australie. Canberra, qui a déposé une plainte contre Tokyo en 2010 auprès de la Cour pénale internationale, a rappelé son opposition "à toute forme de chasse commerciale, y compris aux activités pseudo-scientifiques du Japon".

La chasse baleinière fait l'objet d'un moratoire international depuis 1986. Mais des dérogations autorisent le Japon à s'y livrer sous couvert d'études scientifiques. Les Japonais ont pêché plus de 10 000 baleines depuis 1988. Le maintien de la chasse est aussi un enjeu de politique intérieure. Au point d'avoir convaincu les autorités d'autoriser une nouvelle campagne, mais au risque de voir le Japon perdre une partie du capital de sympathie suscitée par la catastrophe de mars.

Philippe Mesmer

dimanche 27 novembre 2011

Déclaration universelle des droits de l'animal

Déclaration universelle des droits de l'animal

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco à Paris.

Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.

Dans la multitude des types de perception, d’action et de réaction des animaux vis à vis de leur environnement, la neurophysiologie et l’éthologie nous permettent d’entrevoir des bases communes à tous les types de comportements qui régissent les rapports entre les différentes espèces animales, que ces comportements soient innés, mémorisés, ou issus d’apprentissage.

Ces mêmes disciplines scientifiques nous conduisent à constater la réalité de la souffrance de l’animal.

La souffrance entraîne une réponse motrice (retrait, fuite), ou comportementale (cri, défense), ou neurovégétative (ulcère de contrainte), ou bien encore s’exprime par des troubles du comportement (prostration, automutilation, agressivité permanente).

La sensibilité douloureuse, et la capacité d’y réagir pour en neutraliser ou en détourner la cause, sont des mécanismes adaptatifs de survie suffisamment répandus et essentiels pour que l’on puisse déduire qu’ils sont nécessairement apparus très tôt au cours de l’évolution du monde animal.

La déclaration universelle des droits de l'animal est à consulter en intégralité sur le site de la Fondation Droit Animal, éthique et science: http://www.fondation-droits-animal.org

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,

Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers,

Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux,

Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,

Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAME CE QUI SUIT :

Article premier

Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques.

Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2

Toute vie animale a droit au respect.

Article 3

1- Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.

2- Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.

3- L’animal mort doit être traité avec décence.

Article 4

1- L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire.

2- La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5

1- L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.

2- Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.

3- Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce.

4- Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6

1- L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal.

2- Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.

Article 7

Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8

1- Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est à dire un crime contre l’espèce.

2- Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9

1- La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.

2- La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10

L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

vendredi 25 novembre 2011

Après l'Ukraine, la Roumanie veut tuer les chiens errants !

Après l'Ukraine, la Roumanie veut tuer les chiens errants !

Pétition :

Texte en anglais

On 22nd November 2011, the Romanian Parliament voted in favour of legalisation that would permit the mass culling of street dogs. This would allow stray dogs to be rounded up, taken off the streets and kept for 30 days in shelters before being euthanised.

It is argued that these stray animals create a public health hazard. A couple of rare incidents of people being attacked and killed by such dogs have been well-publicised and are being used as justification for the introduction of such draconian measures.

Animal protection organisations working both in and outside Romania have consistently promoted sterilisation programmes as a means of humanely controlling and reducing the street dog population. The Romanian Parliament has ignored their advice instead voting for more brutal methods. It has been claimed that local authorities will profit from the stray dog control measures since they would be granted funding to carry out the capture and killing of dogs.

The Romanian President must still sign off on this legislation. He is the only person who can now stop the government sponsored culling of homeless dogs. Take action now and write to him to urge him to reject this cruel and pointless legislation!




lundi 21 novembre 2011

LoveMEATender, le film qui va changer notre regard sur la viande !!!

Source :



LoveMEATender, le film qui va changer notre regard sur la viande

A NE SURTOUT PAS RATER !!!

Ce documentaire belge de 52 minutes va à la rencontre des réalités qui se cachent sous notre steak. Parce qu'aujourd'hui, notre viande n'est plus issue de vaches broutant paisiblement dans un pré mais d'animaux entassés dans des espaces minuscules, nourris aux farines animales et aux antibiotiques. Bon appétit!

LoveMEATender, c'est un documentaire de 52 minutes extrêmement bien fait sur nos habitudes alimentaires et les dérives de l’industrie. Pourquoi ce sujet?

Parce qu'elle est loin l'époque des fermes et leurs vaches qui broutaient paisiblement l'herbe fraîche. Aujourd'hui, ce sont des industries qui entassent les animaux dans des espaces minuscules. Ceux-ci sont dopés aux antibiotiques et nourris avec des farines animales, du soja ou du maïs venus de l’autre côté de la planète.

Parce qu'à cause de ça, elle est bien loin l'époque où on avait de la 'bonne viande' dans son assiette. Aujourd'hui, la plupart des aliments sont de mauvaise qualité.

Et puis parce que cette 'production' animale intensive fait également souffrir la planète. Les quantités d’eau nécessaires sont gargantuesques et les pollutions engendrées bien malheureuses (gaz à effet de serre, nitrates dans les rivières...)

Détrompez-vous, le but de 'LoveMEATender' n'est pas de saper le moral des troupes et nous donner mauvaise conscience à chaque fois qu'on aura envie d'un steak mais de montrer la réalité et proposer quelques pistes d’action. Comme manger moins de viande, faire appel à des filières courtes, vérifier la provenance du produit… Le documentaire montre aussi qu'il existe des agriculteurs qui élèvent leurs bêtes dans le respect et qui proposent une viande saine et de qualité.

LoveMEATender a été réalisé par Manu Coeman, créatif issu du monde de la pub, amateur d'images d'archives rétro, d'internet et de graphisme bien placé.

Son documentaire a été projeté au sénat et à la chambre ainsi qu'au Parlement européen. Il est à l’affiche de certaines salles de ciné et est passé sur la RTBF le 17 octobre.

Plus d'infos?
Le site web du film http://www.at-production.com/lovemeatender/
La bande annonce http://www.youtube.com/watch?v=3AYVkc703BEwww.youtube.com/watch

Melody De Visscher


Vidéo Choc : des poules pondeuses torturées chez un fournisseur de McDonald's -McDonald's Cruelty: The Rotten Truth About Egg McMuffins‬

Vidéo Choc : des poules pondeuses torturées chez un fournisseur de McDonald's




"Les comportements exposés dans cette vidéo sont choquants et inacceptables", a réagi McDonald's dans un communiqué. "McDonald's tient à assurer à nos clients que nous exigeons de nos fournisseurs un traitement décent des animaux. Nous prenons cette responsabilité, de même que la confiance de nos clients, très au sérieux",
relate Le Monde.

dimanche 20 novembre 2011

Totalement scandaleux! Détournement par le Japon des fonds d’aide reçus suite au tsunami et au séisme pour financer la chasse illégale à la baleine

Totalement scandaleux!

Détournement par le Japon des fonds d’aide reçus suite au tsunami et au séisme pour financer la chasse illégale à la baleine

Source :


Commentaire du capitaine Paul Watson

Après la terrible tragédie du 11 mars, la vie de centaines de milliers de Japonais a été bouleversée à jamais par trois événements simultanés: séisme, tsunami et catastrophe nucléaire à Fukushima.

Dans le monde entier, la mobilisation fut généreuse et des millions de dollars ont été envoyés au Japon pour venir en aide aux nombreuses familles qui ont perdu leurs enfants, leurs parents, leurs maisons et tous leurs biens.

Les manifestations de soutien et de compassion ont été nombreuses, mais pour autant des milliers de familles japonaises n’ont toujours pas retrouvé de foyer du fait de la lenteur des travaux de reconstruction.

Lorsque les habitants du reste du monde ont envoyé leurs dons, ils pensaient de façon tout à fait candide que leur contribution serait mise à profit par le gouvernement japonais pour venir en aide aux victimes des catastrophes qui ont frappé ce pays.

Mais ce qu’ils ne pouvaient ni anticiper ni imaginer, c’est qu’une partie de ces fonds serait détournée pour financer le massacre illégal des baleines dans le sanctuaire de l'océan Austral. Et pourtant, c’est bien ce qu’a fait l’Agence japonaise de pêche avec une grande partie des fonds d’aide. C’est absolument scandaleux! En agissant ainsi, le gouvernement japonais fait preuve d’un mépris flagrant envers la générosité dont a fait preuve le monde entier.

Le 21 octobre 2011, le ministère japonais a autorisé une provision de 2,28 milliards de yens (plus de 29 millions de dollars américains) de recettes fiscales, destinée à aider les personnes vivant dans les régions les plus touchées. Or, depuis cette décision, une demande émise par l’Agence japonaise de pêche a été mise au jour. Baptisée "mesures de stabilisation du programme de recherche scientifique sur la pêche à la baleine", cette demande a été acceptée et s’est traduite par le versement de la totalité des 2,28 milliards de yen au titre de la sécurité, pour défendre la soi-disant flotte scientifique japonaise qui massacre les baleines dans l’océan Austral.

La raison invoquée pour justifier ce financement est l’appartenance de certains chasseurs travaillant sur les baleiniers de cette flotte aux communautés touchées par le séisme et le tsunami.

Cette demande intervient alors que le programme de chasse à la baleine au Japon accuse des dettes de plus de 60 millions de dollars américains. En d’autres termes, les dons envoyés depuis le monde entier par des personnes bien intentionnées et généreuses afin d’aider les victimes du séisme seront en réalité utilisés pour essayer d’empêcher Sea Shepherd Conservation Society de protéger les baleines dans l’océan Austral.

Plus précisément, le Japon a attribué quelque 30 millions de dollars américains visant à contrer les efforts de Sea Shepherd pour la défense de ces majestueux mammifères dans le sanctuaire des baleines de l'Océan Austral.

Cette riche superpuissance économique considère Sea Shepherd comme un pays étranger contre lequel elle serait en guerre: c’est grotesque! Le Premier ministre japonais a même déclaré que le Japon ne capitulera pas devant Sea Shepherd!

Cette saison, la campagne s’annonce très différente et bien plus difficile.

Malgré la ressource inespérée que représente le détournement des fonds d’aide, les équipages internationaux à bord des trois navires de Sea Shepherd continueront de défendre les baleines,quels que soient les obstacles à surmonter.

Le Japon est influent sur le plan politique, dispose de dizaines de millions de dollars et de navires plus grands et plus rapides que les nôtres, et compte quatre chasseurs pour un de nos défenseurs de baleines. Mais nous avons quelque chose qu’ils n’ont pas : un équipage passionné et courageux de bénévoles venus du monde entier, prêts à risquer leur vie pour protéger le sanctuaire des baleines de l'océan Austral.

L’opération Divine Wind, notre huitième campagne de défense des baleines dans le sanctuaire de l’océan Austral commencera début décembre.


Gestion du loup: la Suisse va proposer une modification de la Convention de Berne

Gestion du loup: la Suisse va proposer
une modification de la Convention de Berne

Via :

Berne, 16.11.2011 - Le Conseil fédéral a approuvé le 16 novembre 2011 une proposition de modification de la Convention de Berne. Celle-ci devrait permettre à la Suisse d’exprimer des réserves à l’encontre du loup. Cette modification a été exigée par le Parlement qui a adopté une motion du conseiller aux Etats René Fournier allant dans ce sens. La Suisse va soumettre cette proposition à la Convention de Berne.

La modification touche l'article 22 de la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne).

Celui-ci stipule que les Etats peuvent exprimer des réserves sur les espèces soumises à la Convention seulement au moment de leur adhésion.

En 2010, le Parlement a accepté la motion Fournier demandant qu'un amendement soit apporté à cet article afin que les Etats puissent exprimer des réserves «si les paramètres ont manifestement changé depuis la signature de l'accord».

La Suisse avait adhéré à la Convention en septembre 1980 sans formuler de réserves, alors qu'aucun loup n'était recensé sur le territoire suisse.

Le Conseil fédéral a approuvé le 16 novembre 2011 l'ajout d'un nouvel alinéa à l'article 22 de la Convention qui concrétise les décisions du Parlement.

Le Département de l'énergie, de la communication, de l'environnement et des transports DETEC va transmettre cette proposition maintenant à la Convention de Berne.

Pour entrer en vigueur, l'article modifié doit être accepté par les trois quarts des membres du Comité permanent de la Convention ainsi que par le Comité des Ministres.

Chaque Parlement national doit ensuite l'approuver.

La Convention gère les étapes successives du dossier.

Si la modification de l'article 22 est acceptée par la Convention, le Conseil fédéral devra formuler une réserve à l'encontre du loup, autorisant sa chasse en Suisse, suivant la motion Fournier adoptée par le Parlement. Si la proposition n'est pas acceptée, le Conseil fédéral devra, selon les termes de la motion, dénoncer la Convention afin de formuler toutes les réserves utiles lors d'une nouvelle adhésion.


samedi 19 novembre 2011

Wolves Threatened in Wyoming, Southwest.

Wolves Threatened in Wyoming, Southwest.

If the Obama Administration's plan for Wyoming wolves is not changed, wolves could be shot on sight in some of the state's best available wolf habitat -- even on some of the national forests and other public lands in Wyoming owned by you and me.

And that's just one terrible plan that could impact the future of America's wolves.

Adopt a wolf and help ensure a lasting future for America's wolves.

Wolves are a vital part of a healthy ecosystem in many parts of the country -- in these regions, they're native wildlife and should be treated as such.

But instead, some are pursuing a reckless approach:

Southwest Wolf (Lobo), USFWS

Gray Wolf (Photo: Larry Allan)

Extremists in Congress want to end the vital recovery program for Mexican wolves in the Southwest --a move that would lead to a second extinction in the wild for these rare wolves.

Wyoming's wolf plan allows wolves to be completely eliminated by unregulated killing from large tracts of prime wolf habitat and even on some of our national forests.



Every wolf adoption will aid the fight for our wolves by helping us...

  • Expand our proven, pioneering programs using non-lethal methods to help wolves and livestock producers coexist.
  • Work with local, state and federal officials to ensure sensible, science-based solutions win out over extremist anti-wolf views.
  • Build support for these amazing animals in the heart of wolf country through media outreach and public education.
  • And much, much more to ensure a lasting future for wolves and other wildlife struggling to survive.


When you adopt a wolf, you're making an important contribution to wolf recovery. The cuddly wolf plush and education materials that come with an adoption help to teach others about wolves, the dangers they face and what can be done to protect them. A wildlife adoption can inspire lifelong conservation values in compassionate people just like you.

Wolves are on a long, hard road to recovery -- but nothing will stop our fight for these amazing animals.

Make a wolf adoption today for someone special in your life -- or even for yourself -- and help us ensure a lasting future for these amazing animals.

Jamie Rappaport Clark

Sincerely,

Jamie Rappaport Clark
President
Defenders of Wildlife


vendredi 18 novembre 2011

Humane Society International: Take action to stop the cruel killing of street dogs in Ukraine

action.humanesociety.org
Animal protection organizations in the Ukraine are reporting the cruel and illegal killing of street dogs through poisoning, all in an effort to quickly clean the streets for the upcoming Euro 2012 soccer championships. Take action to stop this cruel killing today!

mercredi 16 novembre 2011

La souffrance animale

La souffrance animale

Source :


Apparue dans l’Antiquité, la question de la souffrance animale est aujourd’hui un sujet qui mobilise un grand nombre de personnes à travers le monde. Animaux d’élevage, animaux de compagnies, NAC (nouveaux animaux de compagnie), animaux dans les zoos ou dans les cirques, et même animaux sauvages bénéficient désormais de protections qui, bien qu’elles divergent en fonction des catégories d’animaux et des Etats, convergent toutes vers la reconnaissance d’un droit : le droit de ne pas être maltraité.

Le droit français distingue deux grandes catégories d’animaux : les animaux sauvages d’un côté, et les animaux domestiques de l’autre, c’est-à-dire n’importe quel animal « détenu ou destiné à être détenu par l'homme pour son agrément. » Parmi les animaux domestiques, on trouve là aussi deux catégories : les animaux de compagnie et les animaux d’élevage. Depuis une loi de 1976, le droit des animaux en France est guidé par trois grands principes : l’animal est un être sensible qui doit être placé dans des conditions de vie compatibles avec ses impératifs biologiques ; il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux ; et il est interdit d’utiliser des animaux de façon abusive.

Les fondements de la prise de conscience de la souffrance animale

La question de la protection des animaux remonte à l’Antiquité et elle repose sur une dimension éthique. Elle renvoie à la question de la place de l’homme et des animaux dans le vivant. Cette question traverse toute la philosophie et s’interroge sur le fait de savoir si les animaux sont dotés ou non d’une conscience. Dans d’autres cultures, la question renvoie aussi au cycle des réincarnations.

Le philosophe Peter Singer donne dès 1975 avec son ouvrage La Libération Animale une nouvelle dimension à la prise de considération des animaux. Il l’aborde sous un jour utilitariste, c’est-à-dire en considérant que le but de la société et de l’éthique est de fournir « le bien être maximal pour le plus grand nombre », y compris les animaux puisque ces derniers peuvent aussi, comme les êtres humains, ressentir de la souffrance.

Le mouvement pour la protection des animaux

C’est à partir du XIXe siècle que les premiers grands mouvements de défense des animaux voient le jour avec la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals en Angleterre en 1824. En France, la Société Protectrice des Animaux existe depuis 1845. À l’heure actuelle, ces mouvements se sont internationalisés. Ils fournissent des services comme l’accueil d’animaux abandonnés, l’adoption, les soins aux animaux blessés ou encore en militant en faveur de lois contre l’exploitation des animaux, la cruauté et la maltraitance. Certains mouvements et certains militants versent dans des actions violente, parfois qualifiés d’écoterrorisme, l’Animal Liberation Front et d’autres groupes sont ainsi classés comme terroristes. Adeptes de l’action directe, ils n’hésitent pas à saboter les installations des laboratoires et des fermes ou à libérer des animaux emprisonnés.

Droit des animaux d’élevage

Pratiqué notamment pour l’alimentation humaine (mais aussi pour les laboratoires médicaux, les cosmétiques ou encore la production de fourrures), l’élevage a pris au cours des dernières décennies des proportions industrielles qui sont pour l’heure difficilement compatibles avec le bien-être animal. Cochons, poules et poulets – pour ne citer qu’eux – sont entassés dans d’immenses hangars où ils ne voient jamais la lumière du jour et où ils ne peuvent quasiment pas bouger. Le Code rural et les directives européennes prévoient pourtant qu’ils doivent être placés « dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèces et que toutes les mesures doivent être mises en œuvre pour leur éviter des souffrances lors de l’élevage, le parcage, le transport et l’abattage » – l’étourdissement est par exemple obligatoire excepté pour l’abattage rituel. Enfin, les expériences biologiques médicales et scientifiques doivent quant à elles être limitées aux cas de stricte nécessité.

Changer ses habitudes alimentaires

Certains régimes alimentaires peuvent être guidés par une volonté de boycott et de défense des animaux. Le végétarisme (régime alimentaire qui exclut la chair des animaux, y compris les poissons) et le végétalisme (régime alimentaire qui exclut tout produit d’origine animale comme le lait ou les œufs) s’inscrivent dans cette tendance, même si ces pratiques restent minoritaires en France où elles concernent à peine plus de 2 % de la population. Sans aller jusque-là, il suffit parfois de revoir certaines habitudes alimentaires pour déjà lutter contre la souffrance animale. En choisissant des œufs de poules élevés en plein air par exemple, ou en favorisant certaines filières plus respectueuses du mode de vie des animaux et qui sortent de ce que l’exploitation animale et l’élevage intensif ont de plus scandaleux.

Droit des animaux de compagnie

En France, près de deux foyers sur trois possèdent un animal de compagnie et l’on estime à plus de 18 millions le nombre de chiens et de chats. Le droit français insiste sur le bien-être des animaux de compagnie et l’article 521-1 du Code pénal punit sévèrement (2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende) le fait de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique ou de lui infliger des sévices graves. Le fait d’abandonner par exemple un chien sur la voie publique peut être assimilé à un tel acte de cruauté. Or d’après la SPA, la France est le pays européen où l’on abandonne le plus d’animaux de compagnie.

Droit des animaux voués au divertissement

En France, des règles existent à propos des conditions de détention des animaux de cirque, mais seules quelques villes ont pris des arrêtés interdisant la présence d’animaux dans des cirques sur leur territoire. De nombreuses associations militent pour une interdiction à l’échelle nationale, à l’image de ce qui se fait à l’étranger, notamment en Amérique du Sud ou en Europe, où les interdictions d’animaux dans les cirques se sont propagées de ville en ville avant d’être adoptées au niveau national.

Les zoos sont également soumis à une réglementation stricte, mais plusieurs rapports d’ONG ont pointé du doigt les nombreux zoos en Europe, y compris en France, qui ne se conforment pas à la réglementation européenne.

Enfin, les peines prévues par le Code pénal français ne s’appliquent pas aux courses de taureaux ou aux combats de coqs lorsque ces pratiques relèvent de traditions locales. Les mentalités évoluent cependant puisqu’au mois d’août 2011, la Catalogne a décidé d’interdire la corrida.

Droits des animaux sauvages

La protection des animaux sauvages face à la souffrance concerne surtout les activités de chasse. Ces dernières sont au centre de vives polémiques entre les défenseurs de la Nature, qui les jugent cruelles et disproportionnées, et les chasseurs qui se présentent en garants de traditions et investis d’un rôle de régulation des espèces. En France, les animaux sauvages ne bénéficient pas de protection particulière puisqu’en vertu d’une notion de droit romain, ils sont considérés comme des Res nullius, c’est-à-dire qu’ils n’appartiennent à personne jusqu’au moment où ils sont chassés. Toutefois, les parcs nationaux et certaines dispositions légales offrent leurs protections à certaines espèces. Ainsi, la réglementation sur la chasse distingue trois catégories d’espèces : les espèces protégées qu’on ne peut pas chasser et les autres pour lesquels la chasse est autorisée dont les espèces dites nuisibles qui sont soumises à des plans de chasse. La loi a interdit certaines pratiques de chasse comme l’usage des pièges à dents, mais les défenseurs de la nature appellent à l’interdiction d’autres types de pièges comme ceux à colle ou encore de la chasse à courre.

Animalistes

Défense des animaux et protection de l’environnement sont souvent associés. Pour autant, ils ne sont pas identiques. C’est pourquoi on oppose parfois les animalistes (défenseurs des animaux) aux environementalistes (un anglicisme qui désigne plutôt ceux qui se préoccupent d’avantage des écosystèmes). Certains défenseurs de l’environnement peuvent accepter que des groupes d’animaux soient tués pour respecter des équilibres écologiques. Ils vont par exemple encourager l’élimination des rats ou même des hérissons sur certaines îles qui hébergent des oiseaux protégés –les rongeurs sont responsables de plusieurs extinctions. A l’inverse, ils critiqueront certaines pratiques liées aux animaux domestiques, à leur entretien et à leur impact sur la planète. Les chats domestiques sont ainsi les premiers prédateurs mondiaux : ils tueraient plus d’un milliard d’oiseaux ou de petits rongeurs par an. Quand aux chiens, ils consomment une telle quantité de viande qu’ils sont responsables, indirectement, et s’ils sont nourris avec des boîtes, de plus d’émissions de CO2 qu’un 4x4.

Toutefois, les différences entre ces deux sensibilités sont assez floues et flexibles ; elles n’empêchent pas celles et ceux qui s’en réclament de se retrouver sur les questions principales de la préservation de la planète.


mardi 15 novembre 2011

Biodiversité : 24 000 espèces en danger d'extinction

Source :


Biodiversité : 24 000 espèces en danger d'extinction


L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a rendu publique sa liste rouge 2011 des espèces menacées.


Plus de 24 000 espèces animales et végétales sont actuellement en danger tandis que 801 se sont éteintes en 2011. C'est du moins ce qu'il ressort de la nouvelle liste rouge des espèces menacées que vient de publier l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Avec près de 62 000 espèces étudiées, cet instrument est aujourd'hui l'un des plus complets pour se faire une idée de l'état de la biodiversité. Chaque espèce ou sous-espèce prise en compte y est classée selon neuf catégories : éteinte (801 en 2011), éteinte à l'état sauvage (64), en danger critique d'extinction (3 879), en danger (5 689), vulnérable (10 002), quasi menacée (4 389), faible risque, dépendant de la conservation (257), données insuffisantes (9 709), objet de préoccupation mineure (27 124).

La mise à jour 2011 de ce baromètre de la vie révèle notamment que près de 25 % des mammifères sont désormais menacés d'extinction, au premier rang desquels de nombreuses espèces de rhinocéros. L'animal est non seulement victime de la destruction de son habitat naturel, mais aussi d'un braconnage intensif résultant d'une demande croissante de cornes. Celles-ci sont utilisées pour réaliser des sculptures mais aussi, en poudre, par la médecine chinoise ou pour leurs supposées vertus aphrodisiaques. Lasituation des thons est également très critique puisque cinq des huit espèces répertoriées figurent aujourd'hui dans les catégories menacées ou quasi menacées. De même, près de 40 % des reptiles terrestres de Madagascar sont en souffrance. Vingt-deux espèces de l'île dont des caméléons, des geckos, des scinques ou encore des serpents sont classés en danger critique d'extinction.

Des résultats encourageants

Sur d'autres îles, dans l'archipel des Seychelles, c'est l'état de la flore qui s'avère très préoccupant : 77 % des plantes à fleurs endémiques y sont menacées de disparition. Toujours concernant les espèces végétales, une évaluation de l'ensemble des conifères a été réalisée. Elle révèle que le sapin d'eau chinois (Glyptostrobus pensilis), autrefois très courant en Asie, est désormais lui aussi en danger critique d'extinction, victime de l'agriculture intensive. Quant au Taxus contorta, autre conifère, il décline notamment sous l'effet de la surexploitation à des fins médicinales, puisqu'il entre dans la composition de médicaments utilisés en chimiothérapie.

Au-delà d'un constat alarmiste, la liste rouge de l'UICN examine à chaque fois attentivement les causes du déclin de chaque espèce. Des informations précieuses qui peuvent permettre aux décideurs de chaque pays d'envisager des mesures de protection appropriées. Car, dans certain cas, les dispositifs mis en place finissent par porter leurs fruits. Ainsi, la liste rouge 2011 comporte aussi quelques bonnes nouvelles pour la biodiversité. Le rhinocéros blanc du sud (Ceratotherium simum simum), qui était passé sous la barre des cent individus à la fin du XIXe siècle, compte aujourd'hui plus de 20 000 représentants. De même, le cheval de Prjevalski (Equus ferus), classé comme éteint à l'état sauvage en 1996, a bénéficié d'un programme de reproduction en captivité puis d'un programme de réintroduction réussi : 300 de ces animaux vivent aujourd'hui de nouveau à l'état sauvage.