Le jour où nous comprendrons que, chez les animaux, a pu se développer une pensée sans langage, alors nous mourrons de honte pour les avoir enfermés dans des zoos et pour les avoir humiliés.
Boris Cyrulnik, Ethologue
Elle sera transmise au: Président sortant, au sénat, au parlement, à tout les partis politiques, à l assemblée, et à la Bruxelles si l Europe ne s écroule pas avant. Divulguez la à toutes vos relations contacts. Les assocations de protections des animaux, doivent la transmettre à leurs adhérents. il nous faut plus de d un million de signatures si on veut se faire entendre. SEUL LE NOMBRE A LE POUVOIR.... LES ANIMAUX COMPTENT SUR NOUS. NE LES DÉCEVONS PAS!
On distingue deux types d’abattage : l’abattage conventionnel avec étourdissement et l’abattage rituel sans étourdissement.
Dans l’abattage conventionnel, l’animal est étourdi avant la saignée, ce qui entraîne une perte de conscience et une insensibilité à la douleur.
Dans l’abattage rituel, l’animal est égorgé en pleine conscience, sans insensibilisation ; son agonie peut durer de longues minutes (viande Halal ou Casher).
L’ABATTAGE RITUEL : UNE DÉROGATION
Une réglementation européenne assure la protection minimale des animaux au moment de leur abattage
1. Ils doivent être immobilisés et étourdis avant d’être saignés. Cette réglementation a prévu la possibilité pour les Etats membres de ne pas imposer l’étourdissement des animaux ; cette dérogation vise à garantir le libre exercice de certains rites religieux.
ET L’ANIMAL DANS TOUT ÇA ?
Les animaux non étourdis sont égorgés à vif, en pleine conscience, ils éprouvent des souffrances inacceptables. L’agonie des animaux peut durer jusqu’à 14 minutes.
2. Dans le cadre de l’abattage avec étourdissement, l’animal ne souffre pas au moment de son égorgement, puisqu’il y a perte de conscience. Les scientifiques ont clairement déclarés : «En raison des graves problèmes de bien-être animal liés à l’abattage sans étourdissement, un étourdissement doit toujours être réalisé avant l’égorgement »
3. Dans certains pays, les animaux tués rituellement sont étourdis avant la saignée (Norvége, Suède, Autriche, Suisse, Nouvelle-Zélande...). Les étapes sont alors les mêmes que pour l’abattage conventionnel.«
Les pratiques d'abattage rituel des bovins à l'abattoir de Charal - Metz
En abattage rituel, l'animal est saigné en pleine conscience. Au moment de l'égorgement et jusqu'à la fin de la saignée, il doit être immobilisé.
En entrant dans le tonneau à contention, les bovins ont une vue directe sur les animaux qui viennent d’être suspendus et dont certains se débattent encore. Cette vue de congénères en souffrance est une source de stress et de peur pour les animaux. Un plaquette éditée par des autorités religieuses musulmanes en collaboration avec l’OABA rappelle que dans le sacrifice rituel en Islam, on ne doit pas sacrifier l’animal face à ses congénères ni montrer le couteau à l’animal avant son sacrifice.
A l’abattoir Charal de Metz, les animaux voient et sentent le sang au moment où ils vont subir une immobilisation, un retournement complet et un égorgement.
Les bovins entrent dans le tonneau de contention, le piège se referme, le tonneau se tourne à l’envers et la mentonnière se met en place. Le saigneur égorge l’animal en sectionnant les deux artères.
Le sang s’écoule tandis que la mentonnière est retirée, suivie par l’ouverture du tonneau, libérant l’animal qui glisse alors hors du piège. Il est ensuite suspendu par une patte à la chaîne d’abattage. La saignée n’est alors toujours pas terminée. Plusieurs bovins se débattent suspendus pendant de longues secondes. Sont-ils encore conscients ?
Que dit la loi ?
La loi impose de construire les équipements de façon à ne pas créer de stress supplémentaire : l'emplacement du tonneau d'immobilisation, du fait qu'il donne sur les animaux suspendus, favorise la peur et le stress des animaux entrant dans le piège.
La loi impose d'immobiliser l'animal jusqu'à la fin de la saignée. Sur ces images, les animaux sont relâchés dès la fin de l'égorgement et rapidement suspendus à la chaîne.
Une plainte est en cours contre ces pratiques.
Rappel des textes de lois en vigueur :
Article R214-67 du Code Rural : Les locaux, les installations et les équipements des abattoirs doivent être conçus, construits, entretenus et utilisés de manière à épargner aux animaux toute excitation, douleur ou souffrance évitables.
Article R214-74 du Code Rural : Avant l'abattage rituel, l'immobilisation par un procédé mécanique des animaux des espèces bovine, ovine et caprine est obligatoire. L'immobilisation doit être maintenue pendant la saignée.
Article R214-69 du Code Rural : L'immobilisation des animaux est obligatoire avant tout abattage. La suspension des animaux est interdite avant leur étourdissement ou leur mise à mort.
Article 9 de l'arrêté du 12 décembre 1997 relatif aux procédés d'immobilisation, d'étourdissement et de mise à mort des animaux et aux conditions de protection animale dans les abattoirs : Dans les abattoirs, les opérations d'immobilisation, d'étourdissement, d'abattage et de mise à mort des animaux sont placées sous la surveillance continue des agents du service d'inspection qui s'assurent notamment de l'absence de défectuosité des matériels utilisés et de l'utilisation conforme de ces matériels par le personnel. Le vétérinaire officiel responsable de l'établissement est habilité à intervenir sur l'utilisation des équipements ou des locaux et à prendre toute mesure nécessaire pouvant aller jusqu'à réduire la cadence de production ou suspendre momentanément la procédure de production lorsqu'un manquement caractérisé aux règles de protection animale est constaté.
Belgium: Hallal cattle slaughter line for up to 60 cattle per hour
L'abattage suivant les règles de la réligion musulmane
Abattage filmé dans un abattoir en Egypte en Juin 2011
ABATTAGE RITUEL: LE SACRIFICE D’UN JEUNE VEAU
Dans l’Union européenne, près de 360 millions de porcins, ovins, caprins et bovins et plusieurs milliards de volailles sont tués chaque année pour leur viande. Chacun de ces animaux est un être sensible, c’est-à-dire capable d’éprouver tout un ensemble de sentiments, de sensations et d’émotions comme la douleur, la peur, le plaisir ou la joie.
Une investigation menée par One Voice pendant l’année 2008 révèle ce que subissent quelques-uns des 40 millions de bovins, de porcins et d’ovins et plus d’un milliard de volailles, de lapins et d’autres animaux tués chaque année en France. Nos enquêteurs ont filmé l’activité de 20 abattoirs pratiquant l’abattage conventionnel avec étourdissement préalable des animaux et celle de cinq abattoirs dans lesquels les animaux étaient tués sans étourdissement préalable pour fournir de la viande aux boucheries halal. Nos images révèlent combien les animaux souffrent de la déshumanisation qui règne dans ces lieux éloignés du regard des consommateurs.
Avertissement
Ces images peuvent choquer. Nos enquêteurs ont filmé des animaux que les employés brutalisaient ; ils ont assisté à l’égorgement d’animaux conscients; ils ont vu des animaux qui avaient été étourdis reprendre conscience au moment où ils étaient saignés; ils ont vu des poulets ébouillantés vivants; ils ont contemplé avec horreur des moutons à la gorge tranchée qui tentaient de s’enfuir et ils ont filmé des animaux incapables de marcher que l’on traînait littéralement vers la mort.
Compte tenu des exemptions légales dont bénéficient les abattages rituels, les animaux tués pour produire de la viande halal ou cachère peuvent avoir la gorge tranchée sans qu’aucune forme d’étourdissement ne soit utilisée. Les animaux sont donc égorgés alors qu’ils sont tout à fait conscients et sensibles à la douleur, à la peur, à la souffrance et au stress.
Le sacrifice d’un jeune veau Dans le cas de l’abattage rituel juif ou musulman, on immobilise les bovins un par un dans un box. Malheureusement, ce veau était trop petit par rapport aux dimensions du box et il a fallu des manipulations laborieuses pour parvenir à le placer dans la bonne position. Par ailleurs, il y avait d’importants bruits de fond. L’expérience a dû être véritablement effrayante pour l’animal.
Le Dr Bill Swann, vétérinaire conseil et spécialiste consulté par One Voice, s’est déclaré très préoccupé de la façon dont ce veau avait été traité: "…il semble que le temps pendant lequel l’animal était dans le dispositif d’immobilisation ait été prolongé de façon non nécessaire, en raison de problèmes pour le maintenir immobile. Pour moi, il ne fait aucun doute que cette expérience a été effrayante et stressante pour l’animal."
"À mon avis, le fait que ce veau ait été manipulé et immobilisé dans cette cage pose un problème, du fait de l’importance de la contention manuelle et du niveau sonore. L’animal étant de petite taille, la contention manuelle a cessé une fois qu’il a eu la gorge tranchée. Le sang s’est répandu dans la cage et l’animal était encore conscient au moment où il y est retombé. Il n’a pas été possible de déterminer si le sang avait été nettoyé correctement dans la cage avant qu’elle ne resserve."
L’agonie en pleine conscience
Le temps pendant lequel les animaux égorgés souffrent avant de devenir insensibles varie. D’après un rapport du Farm Animal Welfare Council, organisme consultatif britannique, une vache ou un bœuf adulte peut mettre 22 à 40 secondes à devenir insensible, et ce temps peut s’allonger si l’afflux de sang provenant des artères carotides sectionnées s’interrompt. Un veau met 10 à 120 secondes à devenir insensible une fois égorgé.
Le non respect de la tradition Selon la tradition musulmane, les animaux doivent être traités avec égards avant d’être abattus et doivent être calmés en récitant une prière avant de les égorger en sectionnant les principales artères du cou. Or, en visitant cinq abattoirs pratiquant l’abattage halal sans étourdissement préalable, les enquêteurs de One Voice ont entendu les cris d’agonie des animaux, mais bien souvent ils n’ont entendu aucune prière.
En 2004, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a émis un avis selon lequel "des coups destinés à provoquer une saignée rapide engendrent d’importantes destructions de tissus dans des zones fortement innervées. La baisse de tension rapide qui suit l’hémorragie est nettement ressentie par l’animal conscient et entraîne terreur et panique. L’animal, conscient, souffre aussi quand son sang se répand dans sa trachée."
The Dutch parliament on Tuesday voted to ban ritual slaughter in landmark animal rights legislation that has been compared to Nazi persecution of the Jews by the country's Chief Rabbi.
In a rare show of unity, representatives of one million Dutch Muslims and 40,000 Jews have condemned the prohibition of halal and kosher meat as a violation of their religious freedom.
The legislation was tabled by the tiny Animal Rights Party but it quickly won cross-party support in a country where traditional religion, especially Islam, has been accused of being out of step with liberal Dutch values.
"This way of killing causes unnecessary pain to animals. Religious freedom cannot be unlimited," said Marianne Thieme, the party's leader.
"For us religious freedom stops where human or animal suffering begins."
The new ban requires that livestock must be stunned before being killed, contrary to the Muslim and Jewish "ritual slaughter" customs that require animals to be fully conscious.
Binyomin Jacobs, the country's Chief Rabbi, has compared the ban to anti-Semitic laws enacted by during the Nazi occupation that led to the death of 104,000 Dutch Jews in the Holocaust.
"One of the first measures taken during the occupation was the closing of kosher abattoirs," he said
.
"The very fact that there is a discussion about this is very painful for the Jewish community. Those who survived the war remember the very first law made by the Germans in Holland was the banning of the Jewish way of slaughtering animals."
Dutch Muslims have also complained they feel stigmatised, amid growing support for Geert Wilders, the anti-Islam populist, whose Freedom Party has supported the ban.
"There was no reason for passing this law," said Imam Mahmut of the El Tawheed mosque told Reuters.
"This is a political decision. Who has the authority to determine whether the way of killing animals is good or not?"
Sweden, Luxembourg and non-EU members Norway and Switzerland ban ritual slaughter but the EU, which bans the killing of non-stunned animals, allows religious exemptions.
Jonathan Sacks, Britain's Chief Rabbi, joined the campaign to stop the ban last week amid Jewish fears that pressure to ban ritual slaughter is growing across the EU.
"We are worried that it could spread. There has been a non-stop campaign by animal welfare activists to have all forms of ritual slaughter banned. It has to be fought everywhere because if it's lost anywhere it has a potential domino effect," he said.
Esther Ouwehand, another MP for the Dutch animal rights party, said: "By getting this modification in the law, we hope to inspire other countries."
ABC investigation into the treatment of animals involved in the live cattle trade to Indonesia. The video is a combined effort by Animals Australia and the Four Corners documentary program.
The halal trade is growing in much of Europe and in many countries because restaurants do not have to state that the meat they sell is halal.
United Kingdom:
Halal-only meat for school children
Friday August 6, 2010
PARENTS and animal welfare groups reacted with horror yesterday over plans to serve only halal meat in schools.
Pupils opting for meat will have to dine on animals that were bled to death in accordance with Islamic teachings.
All 10 secondary schools in Harrow, north-west London, will adopt the controversial menus from next month.
The borough’s 52 primary schools could eventually be included.
The move has outraged animal rights groups and families who claim their views on the treatment of animals were being compromised to accommodate the Muslim faith.
The local authority is thought to be the first to insist on halal-only meat. Campaigners fear similar measures could be forced on all schoolchildren.
According to the 2001 census, just seven per cent of Harrow’s population are Muslim.
Halal is condemned by the RSPCA and the Government’s veterinary advisers.
Islamic law requires slaughter with a single cut of the throat while a religious verse is recited. The animal – which is not stunned beforehand – is left until all the blood drains out.
Each year more than 114 million cows, goats and chickens are killed under halal rules in Britain. Halal is exempt from legislation requiring animals to be numbed before slaughter.
The Government’s Farm Animal Welfare Council found that animals could remain fully conscious for up to two minutes. It called for all animals to be stunned before slaughter.
Last night, parents in Harrow said they had not been consulted. Steve Hilton, a quality assurance technologist, said: “I don’t mind people having dietary requirements as long as they don’t force it on someone else. I wouldn’t force a Muslim to eat pork.
“I think animals should be killed humanely. The problem is, if I didn’t allow my children to eat halal, I would be called a racist but people should have a choice.” Cheryl McGlone, 40, whose two sons go to one of the borough’s schools, said: “If my sons found out how the animals had been killed there’s no way they’d want to eat it.”
Campaigners, including Muslim groups, are also opposed.
Nick Seaton, chairman of the Campaign for Real Education, said: “Forcing the majority to accept the customs of a minority is obviously wrong.”
Masood Khawaja, president of the Halal Food Authority, said: “There must be an alternative for non-Muslims.”
But Mohammad Rizvi, of the Pakistan Society of Harrow, said: “It isn’t a problem for children of other faiths to eat halal. This isn’t about Islamification or pandering to Muslims, it’s common sense.”
A council spokeswoman said: “All Harrow’s high schools are to serve halal meat from September.” She said halal meat was clearly marked adding: “There are always alternative fish and vegetarian choices.”
Parlement néerlandais vote l'interdiction d'abattage rituel des animaux
Par Bruno Waterfield 28 juin 2011
Le parlement néerlandais a voté mardi pour interdire l'abattage rituel dans les droits des animaux une loi historique qui a été comparée à la persécution nazie des juifs par le rabbin en chef du pays.
Dans une rare manifestation d'unité, de représentants d'un million de néerlandaismusulmans et 40.000 juifs ont condamné l'interdiction de la viande halal et casher comme une violation de leur liberté religieuse.
La loi a été déposé par le Parti des droits des animaux minuscules, mais il a rapidement gagné soutien de plusieurs partis dans un pays où la religion traditionnelle, en particulier l'islam, a été accusé d'être en décalage avec les valeurs libérales néerlandaises.
«Cette façon de tuer provoque des douleurs inutiles aux animaux. La liberté religieuse ne peut pas être illimitée", a déclaré Marianne Thieme, leader du parti. "Pour nous, la liberté religieuse s'arrête là où la souffrance humaine ou animale commence." La nouvelle interdiction exige que les animaux doivent être étourdis avant être tués, contrairement à la communauté musulmane et juive dont le "rituel d'abattage» exige que les animaux soient pleinement conscients.
Binyomin Jacobs, grand rabbin du pays, a comparé l'interdiction aux lois antisémites promulguées par le cours de l'occupation nazie qui a conduit à la mort de 104 000 juifs hollandais dans l'Holocauste.
«Une des premières mesures prises pendant l'occupation a été la fermeture des abattoirs casher", at-il dit
.
"Le fait même qu'il y ait une discussion à ce sujet est très douloureux pour la communauté juive. Ceux qui ont survécu à la guerre se souviennent de la toute première loi faite par les Allemands en Hollande qui a été l'interdiction de la manière juive d'abattage des animaux."
Musulmans néerlandais sont également plaints qu'ils se sentent stigmatisés, au milieu de soutien croissant pour Geert Wilders, le populiste anti-islam, dont le Parti de la Liberté a soutenu l'interdiction.
"Il n'y avait aucune raison pour adopter cette loi", a déclaré l'imam de la mosquée Mahmut El Tawhid a déclaré à Reuters.
"C'est une décision politique. Qui a le pouvoir de déterminer si la façon de tuer des animaux est bonne ou pas?"
Suède, le Luxembourg et les non-membres de l'UE la Norvège et la Suisse interdisent l'abattage rituel, mais l'UE, qui interdit le meurtre des animaux, permet des exemptions religieuses.
Jonathan Sacks, Grand Rabbin de Grande-Bretagne, a rejoint la campagne pour arrêter l'interdiction la semaine dernière sous la crainte de la pression juive d'interdire l'abattage rituel qui est en croissance à travers l'UE.
«Nous sommes inquiets que cela pourrait se répandre. Il ya eu une campagne non-stop par des militants du bien-être des animaux d'avoir toutes les formes de l'abattage rituel interdit. Il doit être combattu partout, par crainte d' un effet domino potentiel", a-t-il dit.
Esther Ouwehand, un autre député pour le Parti des droits des animaux hollandais, a déclaré: «En obtenant cette modification dans la loi, nous espérons inspirer d'autres pays."
