Intelligence animale


Elephant Tarra Mourns Bella the Dog



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L'amitié entre un éléphant et un chien. Ce dernier est mort il y a peu, probablement attaqué par des coyotes, et les éléphants ont empêché qu'il soit dévoré entièrement en le ramenant près d'eux.

Pour voir la vidéo de communication entre l'éléphant et le chien :


You may have heard about the odd couple in Tennessee.  Yes, the YouTube sensation from a few years ago that seemed to keep re-entering your inbox from everyone who knows your email address.
Bella, a stray dog and Tarra, a retired Asian elephant who live at The Elephant Sanctuary in Tennessee became best buds.  They were considered inseparable.  They played together, ate together and slept together.  Their level of love and trust was something to behold.
That special bond was tested when Bella suffered a spinal cord injury a couple years ago.  Not able to walk, Bella was living inside the sanctuary office.  Tarra stood vigil outside for three weeks.  Staff finally carried Bella outside for Tarra to see.  It seems the unconditional love and dedicated caring helped Bella get better.
Watch Tarra lovingly rub Bella’s belly in a CBS follow-up video.  Trust like that is a rare sight to behold.  Eventually Bella improved and returned to her residence with Tarra and continued to frolic among the 2,700 acres of wooded land with her BFF.
Sad news was reported on Friday by The Elephant Sanctuary.  Bella is dead; the presumed victim of a coyote attack.  “As soon as we realized Bella was missing on Tuesday morning, the staff launched a Sanctuary-wide search, which continued into the next day. Late Wednesday morning, Bella’s body was discovered close to the barn Tarra shares with Bella and five other elephants,” states Steve Smith, Director of Elephant Husbandry.
Robert Atkinson, CEO of The Elephant Sanctuary, wrote a heartfelt Goodbye to Bella.  In it, he explains where Bella was finally found and why they believe Tarra was the one to initially find Bella and carry her back.
The extent of Bella’s wounds and the relative order at the site where she was found has the sanctuary personnel concluding Bella was moved there.  This assumption was further confirmed when blood was spotted on Tarra’s trunk and her seemingly disinterested behavior.  It is thought Tarra may have come across the animal attack on Bella and saved her from being completely devoured.
Staff are giving extra attention to Tarra in her time of grieving. Elephants are similar to humans in how they develop bonds with family and friends.  Because of this, they mourn in much the same way, as well. A sister elephant, Shirley, seems to be especially compassionate toward Tarra.
To honor Bella, you can participate in her tribute page.  Rest in Peace, little Bella.  You lived your life as an example to all.
Watch a loving video of Bella and Tarra:


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Source :
http://www.maxisciences.com/orque/certaines-orques-migrent-au-soleil-pour-muer_art18089.html

Certaines orques migrent au soleil pour muer


Info rédaction, publiée le 27 octobre 2011
Certaines orques migrent au soleil pour muer
Des scientifiques américains ont découvert que certaines orques de l'Antarctique pouvaient parcourir jusqu'à 10.000 kilomètres pour rejoindre la chaleur des eaux tropicales afin de muer.
Malgré leur réputation de redoutables
prédateurs, les orques restent aujourd'hui des cétacés assez mystérieux. Ainsi, les scientifiques connaissent encore peu de choses de leur comportement et continuent de se poser de nombreuses questions au sujet de ces baleines tueuses. Mais l'une d'elles a désormais trouvé sa réponse : oui, les épaulards sont capables de migrer.
Cette découverte a été réalisée par John Durban et Robert Pitman du Service des Pêches des Etats-Unis qui ont équipé en janvier 2009, douze orques de type B d'une balise satellitaire. Des cétacés qui peuplent les eaux côtières de l'Antarctique près de la banquise, lieu le plus propice pour la chasse aux phoques et aux manchots. Or, si la moitié des balises placées sur la nageoire dorsale des orques a cessé de fonctionner au bout de trois semaines, les six restantes ont quant à elles, prouvé durant deux ans que ces cétacés étaient d'étonnants voyageurs.
En effet, "nos orques marquées ont emprunté le chemin le plus court en direction des eaux chaudes, au nord de la zone de convergence subtropicale, ralentissant leur vitesse de nage au fur et à mesure que les eaux se réchauffaient", ont expliqué les auteurs dans l'étude publiée mercredi dans la revue Biology Letters. D'après les données fournies, les cétacés de cinq tonnes ont traversé l'Atlantique à une vitesse de croisière pouvant atteindre les 10 kilomètres par heure, depuis les îles Malouines jusqu'aux eaux tropicales situées au large des côtes de l'Uruguay et du Brésil. L'une des "baleines tueuses" est même retournée en Antarctique après avoir parcouru 9.400 kilomètres en seulement 42 jours, souligne l'étude.
Une motivation thermique ? 
Mais si face à une telle découverte, on est tenté de croire que ces mouvements migratoires permettent aux orques de trouver de la nourriture ou de se reproduire, il n'en est rien. Pour l'heure, les raisons qui motivent cette migration n'ont pas été clairement élucidées par les scientifiques. Mais John Durban et Robert Pitman pensent plutôt que les orques entreprennent leur odyssée pour pouvoir muer en toute sécurité, rapporte l'AFP
Périodiquement, les cétacés ont besoin de réparer et de renouveler leur peau, notamment pour se débarrasser d'algues unicellulaires qui s'y incrustent. Mais les orques risqueraient de ne pas survivre si elles faisaient leur mue dans des eaux dont la température en surface ne dépasse pas 1,9°C. C'est pourquoi, les eaux tropicales et leur température comprise entre 21 et 24°C en moyenne, représentent une bien meilleure option. "Notre hypothèse est que ces migrations ont une motivation thermique", ont ainsi conclu les auteurs de l'étude.























































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Un superbe article sur l'intelligence des baleines !

par ABYSS the ears of the ocean, vendredi 18 juin 2010, 09:04
La semaine du cerveau n'a pas touché la question des intelligences supérieures!
Le Capitaine Paul Watson avait écrit un article remarquable sur la question: les cétacés sont-ils plus intelligents que l'homme? Voici quelques extraits de l'article qu'il avait passé dans le magazine Ocean Realm en automne 1997. Selon mon humble avis, les choses ont empiré.


Tandis que le cerveau humain se divise en trois parties comme tous les autres mammifères, le cerveau des cétacés diffère par sa physiologie. Les humains possèdent le rhinique, limbique, et supralimbique, avec le néocortex recouvrant la surface du supralimbique. Les cétacés possède un quatrième segment: il s’agit d’un quatrième lobe cortical, donnant lieu à un quadruple repli qui représente morphologiquement la différenciation la plus significative entre les cétacés et tous les autres mammifères évolués au niveau cranien. Aucune autre espèce n’a jamais eu quatre lobes corticaux séparés.

Cette formation bien développée prise entre les lobes limbique et supralimbique se nomme le paralimbique. Ce lobe est une prolongation des zones sensorielles et motrices se situant dans le lobe supralimbique des humains. Chez les humains, les régions de projection pour les différents sens sont bien séparées l’une de l’autre, et l’aire motrice est adjacente à l’aire du toucher. La perception intégrée de la vue, l’ouïe et le toucher doivent emprunter un long parcours, le long d’un système de fibres avec beaucoup de déperdition de temps et d’information. Le système paralimbique des cétacés rend possible la formation très rapide de perceptions intégrées avec une richesse d’information inimaginable.

Le ratio du cerveau par rapport au corps n’est pas une indication d’intelligence. Si tel était le cas, l’oiseau-mouche serait l’animal le plus intelligent du monde. La taille du cerveau est toutefois importante, et les cerveaux les plus gros jamais développés sur cette planète sont ceux des baleines. Le plus important est la qualité tissulaire du cerveau. Avec ses quatre lobes, les circonvolutions de son néocortex les plus marquées et sa supériorité en taille, la suprématie du cerveau du cachalot avec ses 9000 cm3 ou celle du cerveau de l’orque avec 6000 cm3 sont des modèles d’évolution du cerveau sur terre. Le cerveau humain fait 1300 cm3, celui de l’homme de Néanderthal faisait en moyenne 1500 cm3.

L’idée d’une espèce terrestre plus intelligente que nous est difficile à avaler. Nous mesurons l’intelligence en termes humains, sur la base de ces capacités dans lesquelles nous excellons en tant qu’espèce. Ainsi, nous considérons la coordination main-vision comme un grand signe d’intelligence. Nous construisons des outils et des armes, fabriquons des véhicules, et des édifices. Les baleines ne peuvent ou ne font aucune des choses que nous espérerions de créatures intelligentes. Elles ne construisent ni voitures ni vaisseau spatial, et ne gèrent pas non plus de portefeuilles de placements!

Mais les cétacés ont des aptitudes innées comme le sonar à côté duquel notre sonar électronique est ridicule. Les cachalots ont même développé un rayon de type laser sonique, leur permettant d’assommer une proie grâce à une huile contenue dans leur tête qui amplifie et projette un souffle sonique. Pour nous, la technologie est signe d’intelligence. L’intelligence ne peut être une créature nue, nageant librement, mangeant du poisson, et chantant dans la mer!

La baleine est un sous-marin naturel: elle est, elle-même, un navire vivant submersible. Toute sa technologie est interne et naturelle. Et cela, nous ne l'acceptons pas car la compréhension humaine de l’intelligence est matérielle. Pourtant l’intelligence est relative; elle évolue pour remplir les besoins d’évolution d’une espèce. Toutes les espèces accomplies sont intelligentes conformément à leur situation écologique. Dans cette optique, l’intelligence d’un crocodile ou d’une baleine, d’un éléphant ou d’un humain est incomparable.

Admettons que le score d’un cerveau humain moyen est égal à 100. C’est le nombre que nous considérons comme moyen pour les tests de quotient d’intelligence humaine. En se basant sur les aptitudes associatives telles que définies par la structure physiologique des cerveaux comparés, nous trouvons qu’un chien atteint un score d’environ quinze, et un chimpanzé autour de trente-cinq. Ce sont là des scores qui se situent dans la limite de notre compréhension de l’intelligence.

Si l’on compare uniquement la structure corticale, un cachalot atteindrait un score de 2,000. La vérité est que nous ne savons absolument rien de ce qu’il se passe dans un cerveau de baleine ou de dauphin. Dans notre ignorance nous nions l’évidence physiologique et nions aussi que d’autres animaux peuvent penser ou même ressentir. Nous oublions que tous les mammifères ont grimpé l’échelle de l’évolution avec nous, et certains, comme les baleines, ont débuté leur ascension des dizaines de millions d’années avant que nous ne n’évoluions.

La baleine a évolué de différentes façons, ses aptitudes physiques naturelles n’ayant pas été influencées par le souhait de transporter un quelconque matériel. Aucune lance n’était nécessaire pour avoir de la nourriture – la baleine est un des chasseurs les plus efficaces de toute l’histoire naturelle. Les capacités de la baleine à voyager, à communiquer, à s’occuper de ses petits, et ses systèmes sociaux complexes sont tous indépendants de toute acquisition matérielle externe. Les baleines ont évolué biologiquement pour accomplir les mêmes choses que nous, choses que nous faisons grâce à la technologie. Les baleines n’ont que faire de cette technologie.

Les humains sont des manipulateurs grandement intelligents. Les cétacés et les éléphants sont grandement intelligents mais non manipulateurs. Le cerveau des hominidés est passé d’une taille de 450 cm3 à 1300 cm3 durant une période de seulement cinq millions d’années. Les cétacés avaient déjà atteint 690 cm3 quelques trente millions d’années plus tôt et avaient déjà développé leur capacité actuelle bien avant que nous n’ayons notre propre saut d’évolution concernant notre cerveau.

L’intelligence peut aussi se mesurer par la capacité à vivre dans les limites des lois de l’écologie. Est-ce que l’espèce vivant pacifiquement dans son milieu et respectant les droits des autres espèces est une espèce inférieure? Que dire d’une espèce se reproduisant au-delà de ce que son propre milieu peut supporter? Que faisons-nous d’une espèce détruisant la diversité soutenant l’écosystème qui la nourrit? Comment considérer une espèce qui infecte son eau et empoisonne sa propre nourriture? D’un autre côté, comment juger une espèce ayant vécu harmonieusement dans les limites de sa propre écologie?

En utilisant les technologies informatiques de notre espèce associées aux talents linguistiques et associatifs des cétacés, il est probable que nous puissions parler bientôt avec ces êtres. La clé réside dans la compréhension des développements évolutifs différents de deux cerveaux complètement différents et ce, uniquement à l’aide de moyens sensoriels développés.Imaginez être capable de voir dans le corps d’une autre personne, de voir le flux du sang, le fonctionnement des organes, et le flux d’air dans les poumons. Les cétacés peuvent le faire grâce à l’écho-localisation. Un dauphin peut voir une tumeur dans le corps d’un autre dauphin. Si un animal se noie, le dauphin le reconnaît par le fait de pouvoir "voir" l’eau qui emplit les poumons. Le plus étonnant, c’est que les états émotifs sont instantanément détectés. Il s’agit d’espèces incapables de tromperie.

La vue pour les humains est un sens d’orientation dans l’espace qui donne simultanément des informations complexes sous la forme d’images analogues avec peu de temps pour le discernement. Au contraire, notre ouïe n’a que peu de perception de l’espace mais un bon délai de discernement. Les langages humains consistent donc en de simples sons combinés entre eux dans des séquences temporelles élaborées. Le système auditif des cétacés est essentiellement spatial, plus comme la vue des humains, avec une grande diversité d’informations simultanées et peu de temps pour le discernement. C’est pour cette raison que le langage des dauphins consiste en des sons très complexes perçus en tant qu’ensemble. Là où les humains auraient besoin de centaines de sons alignés pour communiquer, le dauphin n’aurait besoin que d’un seul son. Pour nous comprendre, ils devraient ralentir leur perception des sons à un degré incroyablement ennuyeux.

En usant de leur don d’écho-localisation avec des images mentales détaillées de ce qu’ils "voient" au travers des canaux auditifs, les dauphins sont peut-être capables de recréer et de se transmettre des images. Alors que notre langage est analogique, celui des cétacés est numérique. Avec notre ordinateur, nous communiquons de manière numérique, serait-ce la clé pour déverrouiller les portes de la communication avec les cétacés?



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Pour capturer leurs proies, certains orques optent pour la stratégie de groupe

Source :

Info rédaction, publiée le 17 octobre 2011
En étudiant les orques de l’océan Austral, des scientifiques de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) ont découvert une pratique de prédation inédite chez ces mammifères marins : la chasse coopérative.
Si l’orque était déjà connu pour être un dangereux prédateur, il est d’autant plus redoutable quand il travail en équipe. Robert Pitman et John Durban, biologistes marins de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) en Californie, ont étudié au cours de l’hiver 2009, le comportement coopératif de ces mammifères marins évoluant dans les eaux au large de la péninsule Antarctique occidentale.
Soutenus par une équipe de la BBC, les scientifiques ont suivi et enregistré des séquences de chasse pour un documentaire télévisé qui sera diffusé ce mois-ci sur les chaines britanniques. Leurs observations ont par ailleurs fait l’objet d’une publication parue récemment dans la revue Science.
Travailler ensemble pour être plus efficace
Les images capturées par les chercheurs révèlent une stratégie de chasse coopérative visant principalement le phoque de Weddell, cible primaire des épaulards. La technique est la suivante : le groupe pouvant atteindre jusqu’à sept orques, cible dans un premier temps leur proie. Une fois celle-ci désignée, ils s’alignent côte à côte pour créer des turbulences sous-marines à l’aide de leur queue et des bulles produites par leur évent.
Effectués ensemble, ces remous entrainent une puissante vague qui balaye le phoque et l’isole de la banquise. L’animal pris au piège est alors noyé sous l’action des nageoires postérieures de ses prédateurs avant de succomber d’épuisement.
"La proie réussie quelque fois à s’échapper dans la confusion après avoir été balayée par la vague, mais cela arrive très rarement" souligne au Dailymail Robert Pitman. La stratégie de chasse mise en place par les orques est quasi infaillible, tuant trois de leurs proies sur quatre ciblées. Le butin est alors généralement suffisant pour nourrir l’ensemble du groupe.
Découvrez en images la technique de chasse quasi-infaillible des redoutables orques