La chasse


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http://m.futura-sciences.com/2729/show/ad935f812b71504ef78eb68a7441feb3


Chasse à la baleine : le Japon y retourne
Cette année et comme les précédentes, la flotte japonaise prendra le large pour l'océan Austral, afin d'y effectuer la chasse à la baleine, d'après l'annonce du ministre nippon de la Pêche. Une pratique violemment contestée par certains pays et associations écologistes qui crient au massacre.
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La chasse à la baleine fait l'objet de controverses et désaccords violents entre les pays qui y sont favorables ou qui la pratiquent et ceux réclamant son interdiction. L'Australie et le Japon se sont régulièrement affrontés verbalement sur ce terrain et la Commission baleinière internationale (CBI) qui se réunit chaque année, est souvent le théâtre de véhémentes discussions.
Cette année encore et malgré l'interdiction de 1986, le Japon vient d'annoncer, via son ministre de la Pêche Michihiko Kano, que sa flotte se préparait pour la saison de la chasse à la baleine et allait se diriger à la fin de l'année vers l'océan Austral. Bronca chez les écologistes, les Australiens et au sein de l'association Sea Sheperd qui promet une lutte acharnée pour empêcher cette campagne.
De violents affrontements à prévoir
C'est Sea Sheperd, emmenée par le canadien Paul Watson, qui avait d'ailleurs attaqué un des bateaux nippons l'an dernier, le contraignant à écourter sa chasse et à rentrer au pays (tout de même 445 baleines chassées cette dernière année au lieu de 825 l'année précédente). Des affrontements violents avaient eu lieu et les écologistes étaient même montés à l'abordage du bateau des chasseurs, tandis qu'un de leurs navires avait fini par couler.
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Le capitaine Paul Watson, fondateur de l'association Sea Sheperd qui s'oppose à la chasse à la baleine. © Guano, fotopedia, cc by 3.0 Pourquoi les Japonais continuent-ils de chasser en dépit de l'interdiction ? Tout simplement parce qu'ils le font sous couvert de recherche scientifique. Leur programme, nommé Jarpa, vise en fait à montrer qu'il y a assez de baleines dans les océans et que la chasse ne met pas en péril la pérennité de l'espèce. Une fourberie selon les défenseurs des cétacés. En outre, la Commission baleinière internationale recommande que la viande issue de cette chasse « scientifique » soit utilisée. Une aubaine pour les Nippons !
Une chasse pour la recherche scientifique ?
D'autant plus qu'il y a quelques mois, au cours de la 63e CBI de Jersey, le Japon a fait voter - en achetant les voix, selon les pays antichasse - un texte visant à empêcher les actions violentes ou de piraterie en mer, clairement destiné à museler Paul Watson et ses partisans. Michihiko Kano a fait savoir que sa flotte serait cette année escortée par des navires assurant sa sécurité, afin de contrer les attaques de Sea Sheperd qui a d'ores et déjà promis qu'elle ne respecterait pas le texte de la CBI.
En plus de l'intérêt économique que représente la chasse à la baleine pour les Japonais, il semble qu'une véritable confrontation politique se soit installée entre les « anti » et les « pro ». Lors de son annonce, le ministre japonais de la Pêche a en effet déclaré qu'il n'était pas dans l'intérêt du pays de céder aux pressions des ONG. De quoi douter des intentions nippones. Ce à quoi Paul Watson a répondu : « C'est une insulte à toutes les nations opposées à cette pratique et qui ont généreusement aidé le Japon en donnant pour les victimes du tremblement de terre et du tsunami ».
Doit-on donc s'attendre à de nouveaux affrontements en mer, dignes d'un film hollywoodien, entre les pro et les antichasse ? Très probablement. Ce qui est sûr, c'est que la prochaine Commission baleinière qui se tiendra à Panama City du 11 juin au 6 juillet 2012 promet d'être une fois de plus très animée.
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Le ministre nippon de la Pêche a annoncé que sa flotte se préparait pour la chasse à la baleine. © Lou Roming, fotopedia, cc by 3.0
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21/10/2011

Népal : le possible retour de la chasse menace les léopards des neiges

Selon l’association de protection animale One Voice, le gouvernement népalais s’apprête à ouvrir à la chasse internationale la réserve de Kanchenjunga, dans l’Himalaya, mettant en péril la pérennité d’une des espèces les plus menacées au monde, à savoir les léopards des neiges. De fait, si les léopards ne sont pas directement visés par cette possible autorisation de chasser, leurs proies naturelles que sont les moutons bleus sauvages le sont. A l’heure actuelle, le Népal est l’un des douze pays à accueillir dans ses montagnes quelques-uns des 5 000 léopards vivant encore à l’état sauvage dans le monde.

Pour protéger cette réserve naturelle, ainsi que l’ensemble des espèces animales qu’elle a permis de préserver jusqu’alors, l’association Animal Welfare Network Nepal (AWNN) mène une vaste campagne, visant à détourner le gouvernement népalais de son projet de réouverture de la chasse sur l’unique éco-région du pays. Outre des manifestations organisées sur place, elle a lancé une pétition à dimension internationale, accessible en ligne (1). Elle y explique notamment l’intérêt de préserver cette zone protégée, prônant l’éco-tourisme comme facteur de développement économique de la région. Cet argument a d’autant plus de valeur que les revenus de la chasse ne profitent ni aux populations locales, ni à la faune et flore sauvages.
Cécile Cassier

(1) - La pétition est accessible en version anglaise sur www.gopetition.com:


http://www.gopetition.com/petitions/stop-hunting-in-kanchenjunga-nepal.html#fbbox


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Ball-trap avec des cailles : le scandale espagnol

Octobre 2011 – Ça se passe de l’autre côté des Pyrénées. Pour s’entraîner au tir, certains chasseurs espagnols ont remplacé les disques d’argile par des cailles vivantes. Une tradition barbare et indigne de l’humanité que One Voice condamne et contre laquelle l’association appelle à agir.
L’information publiée sur le site du Nouvel Obs. le 24 septembre est à peine croyable et confirme, si besoin était, certains échos publiés précédemment sur des blogs et autres sites internet. Alors que la Catalogne franchissait un pas historique avec la dernière corrida organisée sur son territoire, on apprend que l’Espagne pratique une autre tradition barbare : le ball-trap avec êtres vivants. Quand partout ailleurs les ball-traps permettent de s’exercer au tir sur des plateaux d’argile, dans ce pays ce sont des cailles vivantes qui servent de cibles.
Chair à canon
Les cailles sont en effet introduites par un lanceur dans des sortes de canons qui, après avoir été réarmés, propulsent l’animal dans les airs afin qu’il soit tiré. La violence de la propulsion tue d’emblée nombre des volatiles. Celles qui ne succombent pas tout de suite sont incapables de voler. Si elles sont mortellement touchées, elles sont chanceuses. Les blessées agoniseront au sol, jusqu’à la mort, au milieu de centaines de feues leurs congénères. Les tireurs ne prennent pas le soin de faire disparaître les traces de leur barbarie, seules certaines personnes en quête de cailles à bon prix se chargent de prélever les animaux consommables. Les autres sont abandonnées sur ce champ de bataille sanglant.
Tradition macabre
Loin d’être une discipline anecdotique, le ball-trap avec des cailles vivantes est une véritable « institution », plus que centenaire semble-t-il, avec fédération nationale et championnats. La presse se fait l’écho de cette pratique dite « sportive » qui anime par ailleurs de nombreuses fêtes de village. Entre churros et manèges, adultes comme enfants assistent à un carnage en bonne et due forme.
Clamer son indignation
Jusqu’où ira la barbarie des hommes ? La soif de violence semble insatiable pour leschasseurs et autres amateurs de « sport » hors norme. One Voice appelle chacun à faire part de son indignation en écrivant à l’Ambassade d’Espagne et en lui demandant d’agir auprès de ses compatriotes pour que cesse cette pratique (tirada de cordoniz) qui porte atteinte à l’essence même de notre humanité.
Monsieur l’ambassadeur D. Carlos Bastarreche Saguës
Ambassade d’Espagne
22 avenue Marceau
75381 Paris cedex 08
emb.paris@maec.es
Accéder au site One Voice




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